Montélimar Agglomération
1 avenue Saint Martin
26 200 Montélimar
SAINT-MARCEL-LES-SAUZET, SITE CLUNISIEN.
Il y a peu d’information sur l’histoire de l’Eglise dans la période précédant le Xème siècle mais la présence d’un autel du haut moyen-âge découvert lors des travaux de réfection au XIXème siècle témoigne de l’ancienneté du culte chrétien.
L’Eglise entre dans l’histoire en 985 lorsque le Comte LAMBERT, des Poitiers et son épouse font don par une charte, à deux moines de l’église de Saint Marcel de Félines, de terres et de biens, à charge pour eux de reconstruire l’église.
Mais les moines ayant failli à leur tâche, en 1037, le fils de LAMBERT, le Comte ADHEMAR cède l’Eglise à l’abbaye de Cluny (ordre des Bénédictins). Entre le XIIème et le XIVème siècle, les moines entreprennent alors la reconstruction de l’Eglise et la construction du prieuré avec les pierres de la carrière du village. Ils obtiennent le privilège de posséder un colombier et un moulin dans l’enceinte des lieux.
C’est l’origine du prieuré clunisien. Odilon de Mercoeur, 5ème abbé de Cluny, sera le premier prieur.
Jusqu’au XVème siècle, le territoire s'agrandit progressivement, le village se développe autour de l’Eglise et de son prieuré, profitant du canal d’amenée d’eau qui alimente le prieuré, ses terres et le moulin. Une soixantaine de moines demeurent au prieuré où ils mènent une vie très austère.
Lors de la Révolution, le 19 mars 1789, l’ordre de Cluny est supprimé. Les moines, pourchassés, abandonnent le prieuré qui est pillé et l’Eglise qui est profanée.
En 1791 le prieuré est vendu comme bien national. Il comprend deux enclos, le grand et le petit prieuré. Son acheteur rétrocède l’Eglise qui est rendue au culte.
Le Prieuré fait l’objet d’une restauration pour y accueillir les Pères de l’Ordre de Marie en 1863. Ils y resteront jusqu’en 1905.
Lieu remarquable de par son histoire et son architecture, l’Eglise est classée en 1846, au titre des Monuments Historiques.
C’est en raison de l’origine clunisienne du prieuré et de l’Eglise que la commune de Saint-Marcel-lès-Sauzet a adhéré, en 2010, à la Fédération des Sites Clunisiens.
La Fédération poursuit quatre objectifs principaux :
- Sensibiliser à l'histoire clunisienne,
- Fédérer les personnes et les sites,
- Valoriser le patrimoine clunisien,
- Promouvoir les sites membres du réseau.
Elle a donc mis en place un réseau des sites clunisien pour créer un Grand itinéraire culturel et touristique reconnu par le Conseil de l’Europe.
En effet, entre 910, où Guillaume le Pieux fonde une abbaye bénédictine à Cluny et 1 160 c’est près de 1 400 « lieux clunisiens » qui sont recensés en France, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni et en Belgique et qui contribuent au rayonnement spirituel, artistique, économique, politique et social de l’abbaye de Cluny.
A l'occasion des journées européennes du patrimoine, le site clunisien de Saint-Marcel-lès-Sauzet, a dévoilé sa plaque-rosace le 18 septembre 2010.
Cette plaque-rosace reprend les éléments historiques mais dans une forme originale et inédite, propre à la Fédération :
- Le centre de la rosace reprend les armes de l'abbaye de Cluny : deux clefs d'or en sautoir (en référence à Saint-Pierre) traversées d'une épée en pal (symbolisant Saint-Paul), à lame d'argent, la poignée d'or en pointe.
- Le contour de la rosace fait référence à la rosace que l'on rencontre couramment dans la sculpture romane.
- Les dix pétales symbolisent les dix provinces de l'ordre de Cluny (l'Auvergne, la France, la Gascogne, Lyon, le Poitou, la Provence, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Espagne et la Lombardie).
- Le tracé extérieur rappelle à la fois la voûte romane et la voûte gothique.
- La forme circulaire exprime le rassemblement qui est une des valeurs défendues par la Fédération.
Il y a peu d’information sur l’histoire de l’Eglise dans la période précédant le Xème siècle mais la présence d’un autel du haut moyen-âge découvert lors des travaux de réfection au XIXème siècle témoigne de l’ancienneté du culte chrétien.
L’Eglise entre dans l’histoire en 985 lorsque le Comte LAMBERT, des Poitiers et son épouse font don par une charte, à deux moines de l’église de Saint Marcel de Félines, de terres et de biens, à charge pour eux de reconstruire l’église.
Mais les moines ayant failli à leur tâche, en 1037, le fils de LAMBERT, le Comte ADHEMAR cède l’Eglise à l’abbaye de Cluny (ordre des Bénédictins). Entre le XIIème et le XIVème siècle, les moines entreprennent alors la reconstruction de l’Eglise et la construction du prieuré avec les pierres de la carrière du village. Ils obtiennent le privilège de posséder un colombier et un moulin dans l’enceinte des lieux.
C’est l’origine du prieuré clunisien. Odilon de Mercoeur, 5ème abbé de Cluny, sera le premier prieur.
Jusqu’au XVème siècle, le territoire s'agrandit progressivement, le village se développe autour de l’Eglise et de son prieuré, profitant du canal d’amenée d’eau qui alimente le prieuré, ses terres et le moulin. Une soixantaine de moines demeurent au prieuré où ils mènent une vie très austère.
Lors de la Révolution, le 19 mars 1789, l’ordre de Cluny est supprimé. Les moines, pourchassés, abandonnent le prieuré qui est pillé et l’Eglise qui est profanée.
En 1791 le prieuré est vendu comme bien national. Il comprend deux enclos, le grand et le petit prieuré. Son acheteur rétrocède l’Eglise qui est rendue au culte.
Le Prieuré fait l’objet d’une restauration pour y accueillir les Pères de l’Ordre de Marie en 1863. Ils y resteront jusqu’en 1905.
Lieu remarquable de par son histoire et son architecture, l’Eglise est classée en 1846, au titre des Monuments Historiques.
C’est en raison de l’origine clunisienne du prieuré et de l’Eglise que la commune de Saint-Marcel-lès-Sauzet a adhéré, en 2010, à la Fédération des Sites Clunisiens.
La Fédération poursuit quatre objectifs principaux :
- Sensibiliser à l'histoire clunisienne,
- Fédérer les personnes et les sites,
- Valoriser le patrimoine clunisien,
- Promouvoir les sites membres du réseau.
Elle a donc mis en place un réseau des sites clunisien pour créer un Grand itinéraire culturel et touristique reconnu par le Conseil de l’Europe.
En effet, entre 910, où Guillaume le Pieux fonde une abbaye bénédictine à Cluny et 1 160 c’est près de 1 400 « lieux clunisiens » qui sont recensés en France, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni et en Belgique et qui contribuent au rayonnement spirituel, artistique, économique, politique et social de l’abbaye de Cluny.
A l'occasion des journées européennes du patrimoine, le site clunisien de Saint-Marcel-lès-Sauzet, a dévoilé sa plaque-rosace le 18 septembre 2010.
Cette plaque-rosace reprend les éléments historiques mais dans une forme originale et inédite, propre à la Fédération :
- Le centre de la rosace reprend les armes de l'abbaye de Cluny : deux clefs d'or en sautoir (en référence à Saint-Pierre) traversées d'une épée en pal (symbolisant Saint-Paul), à lame d'argent, la poignée d'or en pointe.
- Le contour de la rosace fait référence à la rosace que l'on rencontre couramment dans la sculpture romane.
- Les dix pétales symbolisent les dix provinces de l'ordre de Cluny (l'Auvergne, la France, la Gascogne, Lyon, le Poitou, la Provence, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Espagne et la Lombardie).
- Le tracé extérieur rappelle à la fois la voûte romane et la voûte gothique.
- La forme circulaire exprime le rassemblement qui est une des valeurs défendues par la Fédération.
